Voilà, à peine de retour au boulot que j'ai déjà la tête en l'air!...
Et quand je vole le soir c'est pas un gage de productivité pour la journée!.... :-)

C'est donc tôt que je quitte le boulot, faut en profiter les chefs sont en vacances, pour aller m'envoyer en l'air en DR221.
Rémy, en vacances dans le coin, m'accompagne. C'est son premier vol en train classique. Je vais tâcher de ne pas l'effrayer  ;-)

Y'a quand même des gens téméraires, je vous jure! ;-)

Briefing pax, prévol, checks, incantations pré-démarrage du lycosaure, chauffage de la bête et hop! Nous voilà partis pour quelques tours de piste.
Je comptais sur un vent de travers mais il a décidé d'être faible et quasiment dans l'axe.

Premier atterro...kangourou, 2 rebonds, légère embardée et j'ai fini par calmer la bête. Très largement perfectible. J'ai pas assez tiré sur le manche à l'arrondi et comme j'avais un peu de vitesse, j'ai rebondi. Mais pas bien haut ni méchamment, ça va.

Bon, on va tenter de faire mieux au second alors hein?...
Rémy admire la vue panoramique, limite plongeante qu'on a depuis le DR221 en pallier. C'est sûr que c'est autre chose que dans un PA28!
Seconde approche toujours trop haute sur le plan et second touché un peu mieux mais toujours un peu rebondi.

Je remets les gaz et annonce "bon, comme je sens que je ne ferai pas de kiss aujourd'hui, si on allait se promener un peu?"
Sourire de mon passager, et nous voilà parti pour une petite balade vers la pointe du Groin.

Je laisse les commandes à Rémy un moment, qui semble apprécier le pilotage de l'oiseau.

Retour via le fond de la baie de la Rance où nous admirons des montgolfières au décollage ainsi qu'une vue splendide sur la côte. Malheureusement nous avons tous les deux oublié nos appareils photo...

Je conclus ce sympathique vol par un atterrissage quasiment parfait. Comme quoi dès qu'on retrouve les bons réflexes ça se pose en douceur ces bêtes. Par contre dès qu'on les oublie...ben ça marche tout de suite moins bien!

Nous avons terminé la soirée à la crèperie ainsi qu'à causer avion dehors jusqu'à minuit. Et moi je n'ai quasiment pas dormi de la nuit!

Le vol d'aujourd'hui n'avait rien à priori d'exceptionnel, c'était d'ailleurs le même vol que la dernière fois.
Pourtant pour moi il l'était, car c'était la première fois qu'Hervé (6 ans 1/2) et moi volions seuls en DR221.

Il vole avec moi depuis ses 3 ans mais notre premier vol seul remonte à la veille de ses 6 ans en février dernier, en P2002.

Aujourd'hui le temps est idéal. Le vent pas trop de travers et pas trop méchant.
Je profite d'un bimoteur qui remonte la piste pour s'aligner pour faire une photo d'Hervé.
Il a bien suivi le briefing passager: mains sous les fesses pendant les phases de décollage et d'atterrissage et interdiction de parler pendant ces phases-là aussi.


 
 
Nous patientions, patiemment. J'explique à Hervé le rôle des deux pistes et lui montre le bimoteur qui décolle.


Puis vient notre tour.
Mise en puissance, mise en ligne de vol et là Hervé qui annonce:
"-Papa, j'ai senti la queue se lever!"
Et quelques secondes après
"-Ca y est, on vole!",  l'air de rien, heureux comme son père.

Bon c'est un terrible bavard et souvent il ne peut s'empêcher de parler, comme il le fera au retour à l'atterrissage.

Nous mettons le cap au Sud-Ouest, sortie de la CTR via le point SWJ et cap à l'Ouest direction Erquy.
Erquy est dans nos 12h, on distingue Bréhat à l'horizon, la visi est vraiment exceptionnelle!
Ca secoue assez par moment mais Hervé a l'air d'apprécier.
Il a l'appareil photo en main et mitraille!


Pour paraphraser une chanson célèbre on pourrait s'écrier "Mon Dieu, que la Bretagne est Belle!"


Nous approchons du cap Fréhel:

Fier équipage!

Toujours autant de monde au Cap Fréhel:

J'aime beaucoup cet endroit, la baie de la Fresnaye:

Hervé réussit de jolies photo zoomées du port de Saint-Cast! (Nous sommes à 1900 ft):


Il y a du monde à la plage! Nous y serons nous aussi juste après ce vol.


J'aime beaucoup cette arrivée par l'Ouest!
Début de descente vers la vent arrière 35 main gauche.

Comme quasiment toujours, je fais un toucher et je repars pour un tour de piste, histoire de maintenir ma précision d'atterrissage avec ce bel oiseau, qui me le rend bien.
Posé sans histoire, bien maitrisé et tout en douceur.
Enfin Hervé m'a quand même demandé alors que j'étais en cours d'arrondi et que je remettais un poil de gaz car je me jugeais un peu haut et en manque de vitesse:
"-Papa, on est posé là?"
"-Non, pas encore!" :-)


Une petite photo pour la fin. Quelque chose me dit qu'il regardera cette photo avec joie quand il sera plus grand.
Qu'est-ce que j'aurais aimé avoir une photo de mon baptème de l'air en Jojo il y a une trentaine d'années!

N'ayant pas pu voler avec Hervé comme je l'aurais souhaité le week-end dernier, je scrutais la météo, guettant la moindre fenêtre favorable pour aller m'envoyer en l'air.

Le vent est dans l'axe, pas trop fort, idéal.
La visibilité est exceptionnelle, et je décide d'aller survoler le Cap Fréhel.
Malheureusement je n'ai pas mon APN, seulement mon téléphone, alors les photos ne sont pas terribles.



Ce soir je passe le Cap, Fréhel, certes, mais aussi un cap pour le pilote du Dimanche (et du samedi parfois, aussi), que je suis. En effet, mon compte-heures atteint 100 heures. Ce chiffre me semblait tellement loin il y a quelques années!



Je mets le cap sur le terrain en rentrant par "les terres".
Je survole le fond de la baie de la Fresnaye, contourne Matignon juste après, et me dirige
vers le début de vent arrière 35 main gauche.



Comme d'habitude j'en profite pour faire des tours de piste pour garder la main.
J'arrive beaucoup trop haut en finale et au terme d'un rattrappage de plan j'arrive en courte bien
stabilisé et...kiss.
Je jubile!
Et hop, en l'air!
Seconde approche à peaufiner les paramètres, et là encore, j'embrasse la piste.
Trop fort!
Allez, on recommence!
C'est fou comme c'est addictif de genre de truc...
Finale pas trop mal, un poil rapide en courte.
J'arrondis tout doucement, très progressivement...
Ca touche, ça ne touche plus, ça retouche, ça ne retouche plus, et ça finit par enfin toucher pour de bon, toujours en douceur.
Sauf que j'ai dû avoir un moment d'absence, je n'ai pas gardé assez le manche au ventre et j'ai senti la queue se lever, l'avion partir à gauche, hop là! Reviens-là toi! Et la bête s'est sagement calmée, décidée à rouler en douceur bien sur l'axe de la piste.
C'est vraiment quand on arrive trop confiant qu'il se passe un truc!
Là j'étais un poil rapide et un poil déconcentré, mais j'ai bien rattrappé!

Voilà, 100h15 dont une trentaine en DR221, vivement la prochaine!

.

Samedi j'ai passé l'après-midi et la soirée au Fly-In international d'Avranches.
Il y avait du beau monde!
Le front froid sur la manche n'a pas empêché les anglais de venir en masse, bien que
quelques-uns n'aient pas pu se joindre à la fête.

Le seul avion français qui soit resté le soir est ce superbe super-émeraude:


Un de mes préférés: un Jodel anglais motorisé par un Rolls-Royce:


Raphaël, alias Bond, en train de placer un Maule:


Une jolie bête de course que ce RV6:


Un C172 Français venu passer un moment, qui s'en retourne vers Pontoise:


Un autogyre local. Il faut absolument que je fasse un vol dans cette machine!
D'autant plus qu'on ma vanté le sérieux du propriétaire (qualité encore plus indispensable avec l'autogyre qu'avec un autre type de machine volante):


Le parking commence à se remplir:






Mais le plus bel avion est un avion local ;-)  :


Ce terrain est vraiment unique!




Malheureusement, le dernier avion à arriver a raté son atterrissage.
Il est semble-t-il arrivé avec un plan trop fort et trop vite et a tapé à en faucher tous les trains d'atterrissage
et tordre le bâti moteur.
Fort heureusement sa pilote n'a eu que des bleus et des contusions.
Par contre l'avenir de l'avion semble beaucoup plus incertain...



J'ai été vraiment étonné de l'organisation sans faille, par les membres du club local.
Le repas était parfait!
J'ai simplement regretté de ne pas être venu en avion.
Camper là au milieu des avions et des autres tentes, dans ce décors magnifique.
Etre réveillé par le bruit des moteurs d'avions repartant pour l'Angleterre, ça doit être une
expérience rare!
La prochaine fois, même si je ne viens pas en avion, je plante la tente! :-)

Après mon vol de relâcher j'avais hâte de voler à nouveau en solo en DR221.
J'ai donc profité du beau temps de samedi après-midi pour me faire une scéance de tours de piste.
Le vent était juste ce qu'il faut: une dizaine de noeuds légèrement à droite de l'axe 17.

J'ai donc fait 48 minutes de tours de piste. 6 tours de piste si j'ai bonne mémoire.
A peaufiner les paramètres, penser à mettre du pied, jauger l'arrondi, décraber juste pile-poil.

Je suis plutôt content de moi.
Je n'ai pas fait de kiss mais j'ai posé l'avion en douceur à chaque fois. Quelques très légers rebonds, difficilement évitables en train classique avec un peu de vent et une piste bosselée, mais toujours posé pile sur l'axe et en douceur.

Je ne mets toujours pas assez de pied à droite, va falloir poursuivre l'entrainement! :-)

Il y avait du monde en l'air. A un moment j'ai cru que j'étais N°2 alors que j'étais N°3. J'ai entendu l'avion s'annoncer en finale alors que je virais jute en base. J'ai donc fait une baillonnette pour reprendre ma vent arrière et m'intégrer derrière lui comme demandé par la tour.

J'ai aussi fait une finale, toucher et montée initiale avec un ULM à ma hauteur sur la piste ULM parallèle à la piste en dur. Vue sympathique! Dommage que je n'avais pas de passager pour prendre des photos!

Enfin j'ai fait un toucher derrière un Fokker 100 qui partait pour Beyrouth.
Posé juste au seuil et décollé avant son point de décollage pour éviter la turbulence de sillage. Ca remuait un peu plus que normalement mais rien de méchant. J'ai du atterrir 2 minutes après son décollage et la tour m'a poposé d'attendre un peu si j'avais peur de la turbulence de sillage.

Bref 48 minutes trop courtes comme d'habitude.

Enfin, je n'aurai pas trop de temps à attendre pour le prochain vol car il est prévu lundi soir ;-)